Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

mardi 20 février 2018

La fuite d'Ebelsberg



Les Français faisaient route vers Vienne, poursuivant une armée autrichienne battue à Eckmühl et à Ratisbonne. Les trente cinq mille hommes de l'arrière-garde autrichienne, sous les ordres du général Hiller, risquent d'être piégés près d'Ebelsberg, petite cité gardant le passage sur la Traun.


Nous sommes le 3 mai 1809. Notre scénario, sur la règle DBN de KISR, débute alors que les unités du maréchal Masséna arrivent au contact des Autrichiens, en avant d'Ebelsberg.


Vue du Nord : les Français, au premier plan, tentent de rattraper leurs adversaires...

 ...mais les Autrichiens hâtent le pas, et parviennent rapidement à Linz

Longeant le Danube, l'infanterie française est trop lente ; au loin, la cavalerie se déploie...

...et prend les Uhlans sur leur flanc

Entre les deux, la brigade légère de Hohenfeld s'interpose, et fixe ses homologues français

Le combat de cavalerie tourne au jeu de massacre

Les Uhlans sont anéantis, malgré le renfort d'une unité de volontaires de Vienne

 Entretemps, et après quelques échanges de coups de feux, les Français investissent Linz

 Les Autrichiens ne les attendent pas, et poursuivent vers la ville d'Ebelsberg...

... vers laquelle de nombreuses autres unités ont déjà convergé

 Les Français mettent leur artillerie en batterie pour "nettoyer" le secteur de Scharlinz...

...alors que les Bavarois viennent épauler la cavalerie française non loin

Mais c'est trop tard ; le gros de l'armée autrichienne s'est échappé sur l'autre rive de la Traun



Protégés par l'artillerie présente dans le château qui surplombe l'unique pont sur la Traun, les Autrichiens peuvent souffler.


D'ailleurs, les Français hésitent, et choisissent de ne pas forcer le passage : inutile de sacrifier inutilement des hommes. En effet, le lendemain, Napoléon surgira sur l'autre rive. Rien ne presse donc pour se risquer sur le pont. 

1 commentaire:

  1. Tout est dit sauf l'avalanche de jets de dès calamiteux sur l'aile droite française. A vous dégoûter du plaisir de manoeuvrer pour prendre un ennemi de flanc ou par l'arrière....

    RépondreSupprimer