Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

samedi 29 juillet 2017

Lac Trasimène

Hannibal avait défait les légions romaines près de Plaisance, à Trébie. Ses armées invaincues poursuivaient leur descente en Italie, sans rencontrer de réelle résistance. A Rome, deux nouveaux consuls avaient été nommés : Cneius Servilius Germinus et Caius Flaminius, avec pour mission d'éradiquer le problème punique.

Ce matin du 21 juin -217,  Caius, à la tête de ses hommes, quitte son campement du Nord du lac Trasimène. Les Romains suivent une route ayant d'un côté les berges du lac, et de l'autre des collines. Le consul n'avait pas prévu que les Carthaginois, qui l'avaient devancé, l'attendaient.
 
Vue de l'Est : l'armée carthaginoise barre la route aux Romains
 Des collines, déboulent les guerriers gaulois et les cavaliers numides au service de Hannibal...
...auxquels s'ajoutent les Espagnols qui se ruent sur l'avant-garde
Les insaisissables Numides harcèlent les Romains
Ces derniers, peu mobiles, ne peuvent qu'essayer d'éviter les javelots africains
Sur l'avant, les Légions parviennent à contenir l'attaque espagnole...
 ...qui sera finalement repoussée  
Pendant ce temps, sur l'arrière, les essaims numides continuent de piquer les Romains au vif...
 ...et offrent finalement leurs proies sur un plateau aux terribles Celtes
Les Romains doivent combattre de tous les côtés
Les troupes puniques prennent le relais des Espagnols battus
Hannibal participe à la mêlée, la cavalerie romaine est écrasée 
Bousculés de toutes parts, les Romains perdent pied...
...et ceux qui s'enfuient oublient qu'ils ne savent pas nager

Notre Hannibal offre ici une nouvelle humiliation à Rome. Caius Flaminius est vaincu. Les auteurs raconteront qu'il fut tué par un Gaulois du nom de Ducarios. Nous avons pu démontrer qu'en fait il s'était noyé.

samedi 22 juillet 2017

Mer de Barents, 31 décembre 1942

Décembre 1942. Les forces de l'Axe piétinent devant Stalingrad. Contre l'ennemi commun, les Britanniques fournissent aux Soviétiques du matériel par voie maritime.


Les convois de l'Arctique naviguent dans des conditions naturelles difficiles, auxquelles s'ajoute la proximité de la Norvège occupée.


En hiver, à cause de la banquise, les navires doivent se rapprocher des côtes, augmentant la possibilité d'être repérés et interceptés par les Allemands. Seules les conditions météorologiques et la nuit polaire peuvent, éventuellement, assurer le passage du convoi.



Le convoi JW51B relie l’Ecosse à l’URSS, et comprend 14 navires marchands dont deux pétroliers.  Nous sommes le 31 décembre 1942 à 120 nautiques au Nord du Finmark, sous un régime de bourrasques de neige et de vent violent.

Le convoi JW51B, sous bonne escorte

L’escorte britannique comprend la 7ème flottille de destroyers (HMS Onslow, HMS Orwell, HMS Achates, HMS Obedient, HMS Obdurate et HMS Oribi), les corvettes HMS Rhododendron et HMS Hyderabad, le dragueur de mines HMS Bramble, et deux chalutiers armés (Vizalma et Northern Gem).

 Le cuirassé de poche Lützow et trois Zertorers surgissent au Sud du convoi...
 ...alors que le croiseur lourd Admiral Hipper se présente au Nord avec son escorte
Les Britanniques réagissent aussitôt...
...et commencent à déployer un nuage de fumée autour du précieux convoi
Les Allemands se rapprochent, et engagent les destroyers britanniques
Le HMS Obdurate tente d'éperonner un Zerstorer, en vain, et se fait couler
Le convoi zigzague afin de perturber la manœuvre ennemie
Le HMS Orwell coule un Zertorer, avant de se faire torpiller
C'est alors qu'arrive du Nord la force de soutien

La force de soutien se compose de deux croiseurs (HMS Sheffield et HMS Jamaica) et de deux destroyers (HMS Matchless et HMS Opportune). Elle découvre une situation bien chaotique.

Les navires allemands se sont débarrassés de la protection rapprochée du convoi...
...et peuvent désormais se consacrer aux cargos
 Le HMS Sheffield fait donner de la voix...
...et c'est au tour des Allemands de déployer un rideau de fumée...
...ce qui perturbe la force de soutien...
...et permet aux Allemands de s'échapper...
...laissant derrière eux un convoi blessé
Sur notre table, six cargos ont été coulés, ainsi que les six destroyers de l'escorte, une corvette et un chalutier armé. Les Allemands n'auront perdu qu'un seul Zerstorer.


Le Hipper et le Lützow pourront de nouveau sortir pour de nouvelles missions d'interception.

lundi 17 juillet 2017

La ruse d'Ambiorix

L'armée de César a pris ses quartiers d'hiver. A la tête de la XIVème Légion renforcée de 5 cohortes supplémentaires, les tribuns Quintus Titurius Sabinus et Cotta Lucius Aurunculéius se sont installés au cœur du pays des Éburons.

Mais un vent de révolte souffle sur la Belgique, et les guerriers d'Ambiorix attaquent le camp romain, qui les repoussent.


Ambiorix engage des pourparlers. Il offre le libre passage aux Romains afin qu'ils puissent rejoindre les forces de Ciceron et de Labienus, dont le camp le plus proche est à 50.000 pas seulement. D'ailleurs, les Romains courent un danger vital : les Germains auraient déjà franchi le Rhin pour rejoindre l'insurrection.



Notre scénario débute alors que les Romains se mettent en route pour le camp de Ciceron. Leur objectif est de faire sortir leurs bagages du côté opposé. Ces derniers, constitués par deux éléments, ne peuvent bouger qu'accompagnés par une unité.


Le joueur "belge" peut faire apparaitre quand il le souhaite, au prix d'un point d'activation, un groupe à plus de 400 pas d'une unité ennemie. Les deux armées ne démoralisent pas, et combattent jusqu'au bout.

Nous jouons sur la règle DBA, avec des figurines au 1/300 (6mm). Gros doigts s'abstenir : le plateau ne fait que 24 cm de côté.

Les Romains quittent leurs quartiers, protégeant leur bagages placés au centre
Des guerriers éburons surgissent des deux côtés de la route
Les Romains engagent le combat ; sur l'avant les cavaliers germains débusquent un groupe ennemi
Ainsi protégés, les bagages tentent de passer
Il était temps : les légions ploient sous les coups des barbares
Sur l'avant, les derniers Romains font écran...
...mais l'ensemble des guerriers éburons, qui ont subis peu de perte, les rattrapent
Les cavaliers auxiliaires germains ne parviennent pas à stopper les Celtes
Les bagages sont abandonnés, Rome est vaincue

Notre partie est conforme avec la description qu'en fait César, une fois n'est pas coutume (Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre V). Le général ne pourra pas laisser cet affront impuni.