Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

samedi 25 janvier 2014

Hastings, 14 octobre 1066

Est-il encore besoin de présenter la bataille de Hastings ?
 Hastings, 14 octobre 1066
Le Royaume d'Angleterre suscitait bien des convoitises, et quand le roi Édouard le Confesseur mourut, Harold le remplaça sur le trône. Le roi du Danemark tenta de le lui ravir, mais fut battu à Stamford Bridge. Dans le même temps, Guillaume, duc de Normandie, rassembla navires et troupes pour débarquer au Sud Est de Londres. C'est donc à Hastings que les armées anglaises et normandes se rencontrèrent.

La portée historique de cette bataille en fait l'un des scénarios les plus joués dans le monde (anglo-saxon, cela va de soi, ce loisir restant encore assez confidentiel chez nous).

Nous avons choisi d'utiliser pour ce scénario la règle Dux Bellorum, de chez Osprey. Il aura fallu adapter les types de troupes définis par la règle afin qu'ils correspondent le mieux aux ordres de batailles. En effet, Dux Bellorum est axée sur l'antiquité tardive "arthuréenne" (les âges sombres de nos amis britanniques). Rien de bien compliqué en fait, d'autant que les options proposées permettent de décrire avec finesse certaines particularités, telles que le mur de bouclier saxon, les levées (le "Grand Fyrd"), la cavalerie légère...

Cela donne deux armées fortement différentes, mais équilibrées. Face à la piétaille anglaise qui tient la colline, les archers et les cavaliers normands devront tenter le tout pour le tout pour arriver à leurs fins. C'est une lutte à mort entre les deux camps : la couronne est en jeu.
 
Sur la colline de Senlac, les Anglais attendent. L'armée de Guillaume marche vers elle.
Les premiers mouvements des Normands
Les Saxons, entretemps, attendent
Sur l'aile gauche normande, les cavaliers bretons d'Alain Le Roux se rapprochent pour harceler l'ennemi de leurs javelots. Sur l'aile droite les Flamands tentent de déborder les Anglais verrouillés sur leur colline.

Au centre, les archers normands ont pris position : en face d'eux se trouve Harold.
Les Anglais frémissent, et commencent à descendre

Les cavaliers bretons, trop sûr d'eux, n'en réchapperont pas, alors que sur l'autre aile leurs camarades flamands se feront tout simplement massacrer.
Les Saxons sont désormais descendus de la colline, et se préparent à coincer Guillaume.

Le titre de Conquérant attendra cette fois. S'il l'ose encore...

dimanche 19 janvier 2014

Bergen, 13 avril 1759 - acte 2 et fin

Un retour sur la bataille de Bergen, qui, sur la table, a rassemblé plus de 700 figurines en 15mm.
Les troupes de Ferdinand, renforcées par la colonne du Prince d'Ysenburg se ruent à l'assaut de Bergen; 4 assauts successifs des grenadiers hanovriens et de Brunswick sont repoussés, plusieurs régiments sont quasi anéantis.

Pour finir, un régiment de grenadier pénètre dans le verger qui entoure Bergen et met en déroute deux régiments de Suisses, déjà très diminués par les bombardements de l'artillerie alliée; ce sera le seul fait d'armes de Ferdinand, les grenadiers à demi-puissance se retrouvant seuls face à 8 régiments de ligne français...
De l'autre côté de la table, les chasseurs de Fisher aidés par un régiment de grenadiers français chassent les chasseurs de Freytag du bois et se mettent en lisière face à 4 régiments de ligne du Hanovre, mais aucune attaque ne partira.

Au final, victoire française sur toute la ligne. Comme dans la vraie vie, le duc de Broglie a défait Ferdinand.

samedi 4 janvier 2014

Bergen, 13 avril 1759 - acte 1

Nous sommes au milieu de la guerre de sept ans. Les Français occupent Francfort.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, à la tête de l'armée hanovrienne, va tenter de paralyser les opérations ennemies en coupant les troupes françaises de ses bases.
Ainsi, dans un premier temps, Brunswick va lancer des opérations de diversion contre Hessen, pour ensuite mener une attaque surprise sur les positions françaises.

Bergen, 13 avril 1759 - acte 1

Cependant , le duc de Broglie a réussi à concentrer des forces autour de la ville de Bergen fortifiée, et bloque la route de Francfort. Les Français attendent le choc.

Brunswick suppose que Bergen est occupé par seulement 2000 à 3000 hommes. Il décide donc de passer à l'action immédiatement. Les combats commencent à 06h00 le 13 Avril. Cependant, son artillerie est restée derrière, embourbée, et le peu de temps accordé au déploiement n'a pas permis à toutes les unités de prendre les positions assignées en temps voulu.



Les amateurs de cette période peuvent trouver une excellente documentation, mais seulement en anglais, sur le site Kronoscaf,

De la carte historique à l'interprétation ludique

De la carte historique à l'interprétation ludique

L'approche des Hanovriens

Les Français attendent, déployés en ordre de bataille. L'aile droite s'appuie sur le village de Bergen et les vergers attenants. L'aile gauche est située dans un bois le long de la rivière Nidda. La cavalerie est déployée en 3 lignes sur les ailes, les dragons gardés en réserve.

Huit Bataillons se trouvent dans et autour de Bergen et sept bataillons supplémentaires derrière le village.
Le dispositif français autour de Bergen
et sur la gauche, dans les bois

Les Hanovriens, à l'assaut

Comme dans la bataille historique, cette première tentative hanovrienne est repoussée par les français, utilisant pleinement leurs positions défensives.
 
La bataille, du point de vue français
Comparé au bourg...
... les bois semblent (presque) paisibles

Mais la réalité de l'heure tardive a rappelé les joueurs à l'ordre. La suite lors de la prochaine séance...